Nous vous invitons à découvrir le récit poignant de Madame Astrid Yener-Uldry qu’elle raconte dans son livre « Trop tard pour te le dire » dont voici le quatrième de couverture :
" Ma mère m'avait dit: "je sais que tu t'occuperas bien de moi quand je serai vieille".
J'ai de tout temps éprouvé de l'empathie, voire une certaine tendresse envers les personnes âgées. J'ai choisi d'en faire mon métier et j'y ai consacré plus de dix-sept ans de ma vie, en qualité d'aide soignante dans mes débuts, puis dans les services administratifs d'un EMS genevois.
J'avais une petite expérience de la vieillesse, de la vie en EMS, de la maladie d'Alzheimer, des troubles cognitifs en général et de la fin de vie. Je n'étais pas inquiète, je me sentais prête pour la soutenir de toutes mes forces.
Mais une mère reste une mère. Rien ne peut nous préparer à cette séparation. Toutes mes certitudes se sont effondrées avec ses premiers troubles cognitifs, sa maladie, son placement en EMS et son décès des suites du Covid en avril 2020. Ce récit ne traite pas de la question du Covid, mais à cause de lui, mon récit trouve sa fin.
Que mon expérience, si minime soit-elle, puisse servir à d'autres dans la tourmente des questions restées sans réponses. Pourquoi toute cette souffrance? Je n'en sais rien et ma mère s'en est allée, confinée dans sa chambre, petit papillon aux ailes brisées. Me restent mes regrets.
A ma mère, Madame Alice Uldry-Tercier, à qui j'ai encore tant à dire et à toutes celles et ceux qui nous ont quittés, sans faire de bruit, sans comprendre parfois, dans la tourmente de ces indescriptibles années Covid."
Nous vous invitons à découvrir le roman de Mélanie Richoz "MOUCHES", qui raconte la vie d'une personne âgée face à sa mémoire fragile dont voici le résumé:
"Dans les moments creux, on dépose une poupée dans les bras de Mme Dumas. Une poupée aux yeux bleus avec de longs cils noirs. Ses paupières se ferment lorsqu’on l’allonge sur le dos. À mesure de la bercer et d’embrasser son crâne en plastique, elle se tranquillise. On dirait que sa seule présence l’aide à recouvrer une sorte de paix."
Depuis 2010, Mélanie Richoz a publié une douzaine de livres dont Le Bain et la Douche froide (Slatkine, 2014), J’ai tué papa (Slatkine & Cie, 2016), Apollo (illustrations de Kotimi, Slatkine, 2020) et Ma Même-Pas-Belle-Mère (illustrations d’Émilien Davaud, Fleurs Bleues, 2021).
Nous vous invitons à découvrir le récit poignant de Madame Odile Fleury qu’elle raconte dans son livre « Mon mari perd la mémoire » dont voici le résumé :
Un déménagement pour se rapprocher de ses enfants, un bel appartement, le doux printemps qui revient… Pour l’enseignante retraitée Odile Fleury, le quatrième âge vécu en couple s’annonçait serein. Jusqu'à ce fameux jour où son époux, qu’elle a envoyé acheter des fleurs, se perd dans la cité. « Il n’a plus retrouvé le chemin du retour. Son bouquet à la main, il a erré longtemps dans le quartier. En une heure, j’ai découvert une réalité bouleversante pour notre vie de couple. Une réalité que je mettrai des années à accepter, à comprendre et finalement à gérer. La perte de mémoire de mon mari. »
Odile Fleury est née en 1933 dans le Jura suisse. Mère de quatre enfants, institutrice puis catéchiste professionnelle, elle vit actuellement à Fribourg. Dans ce livre,elle partage son expérience d’épouse « aimante et aidante » auprès de son mari qui perd la mémoire. Un quatrième ouvrage écrit au fil de sa retraite active, après « La jupe à godets » « Le carnet de route de grand-maman » et « Merci Paris, Merci la Vie », publiés à compte d’auteur.